Les Marquisiens et les Marquisiennes
Ils ne sont vraiment pas comme les autres, ces irréductibles marquisiens. Déjà ils ont une heure bizarre, une demi-heure de plus qu'à Tahiti, 11h30 de moins qu'à Paris. Si l'iPhone le sait, Windows ne sait même pas qu'il existe un temps Marquisien.
Ils sont arrivés il y a 1000 ans sur la grande pirogue de Moana ou d'un(e) de ses acolytes, ils ont proliféré jusqu'à être 80 000 sur ces petites iles (en s'entrebouffant de temps en temps pour capter la force du vaincu).
Ils ont été décimés par les mousquets et la syphilis jusqu'à se retrouver à peine 2000 en 1900 sur l'ensemble des six iles. Autant dire que le sang nouveau des immigrants de tout poil (américain, chinois, français, espagnol) fut le bienvenu !
Ils sont maintenant une toute petite dizaine de milliers de métis, fiers et jaloux de leurs iles, de leur nature, de leurs coutumes. Ils ont leur langue, les tahitiens et les hawaïens et les maoris la comprennent mais très très vaguement.
Ils ont leur festival des arts des iles Marquises, une fois tous les deux ans, en roulement sur les six iles. Pendant une semaine, habillés avec des feuilles de bananier, on y rit, on y chante, on y danse, on y mange on y parle art et tradition au son des tambours et des ukulélés. Le prochain est en décembre à Tahuata... Quel dommage que Noël soit aussi en Décembre, on serait bien revenu ici pour le festival.
Anecdote au sujet des habits en bananiers ou autre pandanus : quand les marquisiens sont montés à bord des premiers bateaux occidentaux, celui de Cook ou un autre, les chèvres du bord, complètement affamées, se sont jetés sur eux pour leur brouter la culotte.
Ils ont une dent contre les tahitiens (comme les écossais contre les anglais) et se considèrent comme des chevaux attachés à deux pieux, Tahiti et Paris. Autant dire qu'ils souhaitent ne garder que le second.
Ils ont un sens de l'hospitalité et du partage hors du commun donc qu'on n'a jamais vu (on verra plus loin dans le Pacifique mais c'est difficile de faire mieux). Ils adorent faire des cadeaux et ils adorent recevoir des cadeaux, l'argent n'a pas beaucoup d'importance. Attention à ne pas croire qu'ils aiment le troc, ce sont les cadeaux qui entretiennent l'amitié, pas vraiment les échanges.
Mais ils ont aussi un sens aigu de la propriété, surtout de la propriété des terres. Terres qui sont en général dans des indivisions regroupant des dizaines ou des centaines d'héritiers et on ne joue pas à aller ramasser des cocos ou chasser le cochon sur les terres des autres familles. C'est un des endroits où s'applique vraiment la règle des "cinquante pas du roi", une bande de 80 mètres (le roi avait donc de grandes jambes) dans laquelle aucune propriété privée ne peut être reconnue et pour les Marquisiens, cela veut dire chasse et cueillette autorisées !
Ils ont de la chance, il n'y a pas (encore) à d'impôt foncier mais les géomètres sont là pour commencer le cadastre et, c'est peu de le dire, ces géomètres ne sont pas vu d'un oeil serein. Pas d'impôt sur le revenu non plus, la chance. Juste pour ceux qui sont salariés une cotisation sécu et pour les autoentrepreneurs une patente. L'état providence plus une nature providentielle, ils ne sont pas à plaindre. Et à notre connaissance pas besoin de maison de retraite par ici
Ils ont la passion de la nature et la passion de la chasse, leur sport favori c'est la chasse au cochon sauvage. On lâche les chiens dans la montagne couverte de jungle, et on court après les chiens qui courent après le cochon qui court après son salut... qu'il perdra sous le coup précis de machette du chasseur arrivé. Autant dire qu'on n'a pas eu vraiment l'occasion de suivre les péripéties de bout en bout.
Ils ont la passion de leurs vallées perdues, atteignables à cheval uniquement ou par bateau et quand ils habitent à la ville (1000 habitants la ville), ils viennent s'y ressourcer le week-end dans la cahute héritée du grand-père, débrousser la nature envahissante, couper les bananiers, faire un barbecue avec la chèvre qu'ils viennent de prendre au piège.
Autre anecdote au sujet des chèvres : lorsque les premières chèvres importées se sont multipliées et ont été chassées, le Marquisien a gratté la peau comme celle du cochon au lieu de l'enlever comme il se doit et pendant longtemps la chèvre est restée un mets infâme.
Ils ont la passion du tatouage. Il y a très longtemps, c'était réservé à la caste des chefs. Il y a moins longtemps, les missionnaires ont mis un holà total. Il n'y a pas longtemps, c'est redevenu une marque identitaire et la plupart sont tatoués et pas avec des coeurs et des flèches, mais avec des motifs anciens, relookés xxième siècle, chaque motif ayant une signification dans la mythologie locale. Pas sûr que ce soit très joli sur nos gambettes roses, mais aux marquisiens cela leur va très bien. Quelques popaa se sont laissés entrainer dans l'aventure, qu'on se rassure, pas nous.
Ils ont des talents de sculpteurs étonnants, le bois, la pierre de lave, l'os de boeuf, la dent de cochon, la dent de cachalot (rare), le rostre d'espadon, tout est prétexte à sculpter. Attention, on n'est pas au moyen-âge ou au moyen-orient. On ne sculpte plus avec une herminette et des gouges en silex. Tout le monde possède une meuleuse et un dremel (pour les ignorants, c'est une mini perceuse qui ressemble, en taille et en utilité, à la roulette du dentiste). Du coup on a sur Orionde une quantité phénoménale de souvenir petits et grands, déjà de quoi remplir à Grenoble, un second coffre à côté de celui de Shieldaig.
Ils mangent pour vivre comme tout le monde mais ils vivent aussi un peu pour manger comme ceux qui ont le temps et la matière première. On passe énormément de temps à parler de la nourriture, à chasser/cueillir les ingrédients, à préparer, à cuisiner, à déguster. Au diable le poulet américain congelé du magasin même si, comme tout le monde, ils se font prendre de temps en temps.
Ils sont pour la plupart "coprah-culteurs", le moyen que les autorités ont pour maintenir un semblant de production locale. On fait des tas de cocos tombés tout seul à maturité (sans s'en prendre une sur la tête), on les fend en deux à la hache (sans se la prendre dans le pied), on extrait la pulpe d'un geste sûr à l'aide du couteau recourbé (sans se ruiner la main), on la met dans un sac (40 kg quand même) et on remmène le sac à la maison (sans se ruiner le dos) pour le faire sécher ou pour le vendre au capitaliste local qui a construit un four qui sèche le coco plus vite que le soleil.
Leur vie est rythmée par le passage de l'Aranui, ce cargo mixte qui fait Tahiti - Marquises - Tahiti, amène les yaourts et autre gasoil, promène une grosse centaine de touristes et remporte coprah et pamplemousses. Une fois tous les quinze jours, le bateau s'arrête dans une dizaine de baies aux Marquises, de temps en temps au mouillage, de temps en temps à un bout de quai, le bateau dépassant des deux côtés. Respect, Capitaine. Quand il arrive, tout le monde se précipite pour amener ses sacs à emmener à Tahiti, pour la famille. Des citrons, des pamplemousses, du cochon et de la chèvre, du thon, enfin tout ce qui tombe du ciel ici et qui est si cher là-bas. Pour les passagers, quelques chants et danses, quelques démonstrations d'artisanat, quelques visite des tikis ou curiosités locales et zou c'est reparti pour la baie suivante.
Mais il n'y aura plus de nouveaux Marquisiens par le droit du sol. Toutes les naissances qui avaient lieu à Nuku Hiva ou Hiva Oa se font désormais à Tahiti avec des arguments implacables de sécurité et d'économie. Comme dans l'Isère. Sauf que c'est plus simple d'aller de La Mure à Grenoble que de Tahuata à Tahiti ! Les mamans se font evasaner à 7 mois. Evasaner, un néologisme polynésien pour dire qu'on part en évacuation sanitaire, que ce soit pour un accouchement, un accident ou une visite de contrôle. Tout est pris en charge, le voyage, la pension, l'hôpital, sans doute un peu avec nos impôts.
On donnera une mention spéciale, à l'unanimité d'Orionde, à Pakau et Laura d'Anaho, à Tehina et Kalino de Hapatoni, à Alec et Taua d'Atuona, à Poi et Reva et Marie-Iris de Hanavave, à Monette et Mathias d'Hakaui,. On n'oubliera pas les moments passés ensemble et qui sait, ce n'est pas si loin de Tahiti, on pourrait revenir !! Et qui sait, vous viendrez peut-être un jour en métropole, en passant par Grenoble !!
Il faut leur amener
• du boute de 10 ou 12 (pour leurs bateaux et surtout pour leurs chevaux),
• des cartouches de 12mm (facile à dire, pas à faire),
• du vin, du rhum et des cigarettes (mais c'est socialement incorrect)
• des taguas (ou ivoire végétal), ces graines de palmier qu'on trouve facilement au Panama et qu'ils sculptent.
• du parfum et des lunettes de soleil (mais pas trop camelote, ils ont l'oeil et le nez)
D'autres espèces rencontrées (ou pas)
Les sternes : il y en a de partout et sur Teuaua (l'ile aux oiseaux à Ua Uka), on peut aller y chercher des oeufs avec la bénédiction des écolos locaux (les autres ilots sont interdits). Il y a des milliers (dizaines de milliers peut-être) de sternes qui sont comme les poules. Si tu lui prends son oeuf à une sterne, elle en pond un nouveau le lendemain. Donc ça traumatise mais ça ne nuit pas à l'espèce. Et nous on a vu cela de loin à un demi-mille depuis le mouillage pourri et rafaleux de Haavei. Pas question d'accoster et de grimper la falaise ce jour-là. Dommage.
Les chiens : le meilleur ami du Marquisien et, c'est bien la première fois que l'on voit ça, très très bien dressé. Tu ne verras jamais un chien marquisien aboyer pour rien, ni montrer les dents quand tu approches alors que son maitre est dans les parages. Bien sûr si la maison est laissée vide, le chien ne te laissera pas l'approcher. Bien sûr s'il course un cochon il donnera de la voix. Donc des chiens de chasse surtout, de garde un peu, de compagnie certainement car ils sont bien nourris, bien soignés, bien traités. Yves va peut-être revoir son credo "Un bon chien est un chien mort !".
Les chevrettes : C'est le nom marquisien des crevettes d'eau douce, celles que tu vas chercher avec un pique-chevrettes dans les rivières quand elles ne sont pas trop boueuses. Merci Lionel d'y avoir été pour nous, crapahuter la nuit dans les torrents n'est plus de notre ressort. Cuites au lait de coco, c'est un régal.
Le thon : Cru au lait de coco, cuit au citron et en salade, mi-cuit à la poêle, en rillette avec capres et oignons, le thon est le poisson préféré du Marquisien sédentaire et du Voileux nomade et ça tombe bien, il y en a beaucoup. C'est d'ailleurs un PPN, c'est à dire un produit de première nécessité, le prix en est fixé et/ou subventionné par les autorités. Quand on ne te le donne pas, c'est 4 euros le kilo. Il y a une âpre discussion actuellement. On va autoriser (au grand dam des Marquisiens) des thoniers tahitiens à venir pêcher dans les eaux Marquisiennes et ça fait du foin "Ils vont tout prendre", "Nos enfants n'auront plus de poisson", "Le trou à thon sera vide dans deux ans"... Mais tout ceci se fait dans le cadre d'une aire marine protégée et, ce n'est pas Sarah qui nous contredira, on devrait arriver à édicter des règles de gestion préservant les besoins de tous.
Les langoustes et autres poulpes : parmi les spécialités locales que l'on peut consommer sans risquer la ciguatera, il y a les langoustes qu'on va pêcher sur le tombant la nuit avec une bonne lampe de plongée. Les yeux de la langouste brillent dans la nuit et il "suffit" de l'attraper. Il y a les poulpes, que Pakau a tapé et retapé une bonne vingtaine de minutes mais cela en valait la peine, la tendresse était au rendez-vous. Il y a les oursins crayons (dont on fait les colliers), les porcelaines, les chitons... plein de trucs comestibles.
Les dauphins : Il y en a plein ici comme sur toutes les mers, mais ici comme au Cap Vert à Tarafal de Santo Antão, il y avait dans la baie d'Hanatefau une véritable nursery dans laquelle les parents venaient enseigner la vie de dauphin à leur rejeton, dans une baie calme, miraculeusement claire, peu profonde et sans courants. Le maire de l'ile menaçait d'ailleurs de prendre un arrêté municipal pour interdire que les voiliers suivent et gênent les dauphins avec leur annexe. Bon, on l'a fait nous aussi mais pas trop.
Les raies manta : Tout le monde en a vu aux marquises. Sous le bateau, sous l'annexe, sous le masque. Enormes, majestueuses, impressionnantes. Tout le monde en a vu... sauf nous (et quelques autres copains malchanceux). Ce n'est pas faute d'avoir regardé la mer, ce n'est pas faute d'avoir sillonné en annexe les baies propices, c'est la faute à pas de chance et encore plus la faute à l'eau boueuse... même les raies devaient en avoir marre de rester près du bord sale.
Les nonos : c'est la plaie des marquises, amenés sur les iles il y a une centaine d'années dit-on. Nonos blancs (noirs) sur les plages de sable noir (blanc) ces minuscules bestioles t'arrachent un bout de peau à chaque fois. Mais le pire c'est que cela ne démange pas trop sur le coup. Alors tu les oublies et tu continues à t'activer. Mais deux jours plus tard, c'est infernal. Yves se souviendra longtemps de la magnifique après-midi tranquille sur la plage de Hanamenu, torse nu à se baigner et faire la lessive. Dans le dos, plusieurs centaines de points rouges qui lui ont valu antalgiques et antihistaminiques et de dormir habillé pendant cinq jours.
Les cochons et les chèvres : on en a déjà parlé en long (e de chevreau) et en travers (de porc). Le cuissot de chèvre qu'on nous avait donné à Hakaotu restera un grand moment culinaire. Trois fois un quart d'heure à la cocotte sous pression avec pinard, curcuma, herbes et citron et papaye verte. Pas spécialement marquisien mais tendre à souhait.
Les requins : il y en a en pagaille, par exemple juste à côté du quai à Taiohae. Au petit matin, quand les pêcheurs balancent les tripes des thons à l'eau, c'est la curée et il y en a de belle taille. Mais deux heures plus tard, les gamins se baignent à 20 mètres de là. Pas nous. D'ailleurs, sans doute à cause de l'eau trouble, un jeune surfeur s'est fait mordre la main par un "pointe noire", sans trop de conséquences semble-t-il. Mais qu'ils sont mignons les bébés requins de la baie d'Anaho !
Les chevaux : De vrais cowboys, les Marquisiens. Il y a des chevaux sur toutes les iles (surtout à Ua Uka), des domestiqués pour porter les gens et le coprah et des sauvages pour les photos. Seule ombre au tableau, ces animaux adorent les mangues et, comme ce n'était pas encore la saison, quand on arrivait au cours d'une balade par chance sur un manguier précoce, toutes les mangues mures étaient sucées jusqu'au noyau !
La navigation et les mouillages
On est passé par les six iles habitées mais pas par les gros cailloux perdus comme Eiao et Motane qui auraient aussi valu le détour.
On y est resté six bonnes semaines, mais il en aurait fallu le double... ou plusieurs années.
On y était en Mai/Juin, vaut mieux Juin/Juillet, il y a moins d'américains, il y a les fêtes du Heiva. Début mai il y a encore des rallyes qui passent et 15 bateaux en plus des 5 ou 6 habituels dans la micro baie des Vierges, ça fait du monde.
Si on a la chance d'y être pour le festival, tous les deux ans, il ne faut pas hésiter.
La houle
Elle n'est pas complétement imprévisible, voir windity ou passageweather. Un copain raconte que son meilleur mouillage aux Marquises c'est Hakahetau sur Ua Pou et le pire mouillage, c'est au même endroit le lendemain.
Donc il faut être psychologiquement préparé à rouler au mouillage. Et à notre avis, l'ancre arrière c'est un peu de la foutaise vu que dans les baies la houle rebondit sur les bords et vient de partout. L'ancre arrière, elle est utile pour les mouillages bondés ou ceux où l'on se trouve un peu trop près du ressac quand on évite.
Le mouillage le pire aux Marquises et dans le reste du monde d'ailleurs, c'est Atuona sur Hiva Oa. Si ce n'était la couleur maronnasse de l'eau, on se croirait dans une machine à laver. Pas de vent donc les bateaux évitent dans tous les sens, la houle rebondit de tous les côtés, il n'y a pas un endroit correct pour laisser l'annexe (certains l'ont retrouvée retournée sous le semblant de ponton, moteur dans l'eau !), il est facile de coincer ancre ou grappin dans les vieux gabions coulés. Quand l'Aranui ou le Taporo se pointe tout le monde dégage pour se mettre à l'extérieur de la digue...en pleine mer.
C'est malheureusement un passage presque obligé soit pour faire ses papiers si on vient de Panama soit pour se ravitailler si on vient des Gambier, et de toute façon il faut faire un tour dans l'ile. Et il faut le faire avec Alec Mu, dit Mu, que l'on prononce Mou. Alec, tout le monde le connait à Atuona et son téléphone, on dit son "vini" du nom de l'opérateur exclusif, c'est 87 37 81 49 et Alec vous emmènera peut-être à la pêche au papillo (qu'il va hameçonner à 500 mètres de profondeur avec son moulinet électrique !)
La pluie
Oui, il y a une saison des pluies aux Marquises. Non on ne sait pas à quelle période l'année et non, on ne sait pas combien de temps elle dure. Des fois elle dure six mois, des fois il y a trois ans de sécheresse. Et cette année, ce n'était pas terrible, el niño, la niña, l'oscillation sud ? Il a donc plu beaucoup. Vraiment beaucoup les trois premières semaines, plus raisonnablement ensuite, mais il n'a jamais été question de quitter le bateau sans fermer les hublots et capots, même pour aller dire bonjour au bateau d'à côté. Avant qu'on arrive, c'était même pire et des voiliers ont quitté prématurément les Marquises pour les Tuamotu, dégoutés.
Il y avait quelques menus avantages : la nature exubérait encore plus que d'habitude, la bananes et les pamplemousses s'en donnaient à coeur joie, les récupérateurs d'eau de pluie (pour nous un seau au coin du bimini) donnaient à fond. Et les cascades étaient très particulièrement pleines.
Mais les inconvénients l'emportaient largement : on ne voyait pas souvent les sommets des montagnes et les pics de Ua Pou se sont systématiquement refusés à montrer le bas et le haut ensemble. Et puis la pluie remplissait les torrents qui se déversaient dans les baies et le mouillage ressemblait à une pataugeoire marécageuse. Et puis la pluie courait également sur les chemins qui devenaient boueux à souhait. L'annexe était dans un état de saleté rare.
Les mouillages
On a fait une quinzaine de spots, il y en a une bonne trentaine d'autres, certainement tout aussi enchanteurs... et problématiques à leurs heures.
Voici ce que nous on y a trouvé ou ce que les copains nous ont dit avec le barème ci-dessous :