Plutôt qu'un journal de bord aride, plutôt que du lyrisme de bas étage, plutôt que des photos de couchers de soleil, plutôt que rien du tout... quelques chiffres clés de cette traversée royale des Açores au Cap-Vert
9 nuits plus ou moins étoilées, un peu plus que moins : Vega, Pégase et la galaxie d'Andromède au-dessus de la tête Orion et toutes les autres de l'hexagone (les sommets sont Rigel, Capella, Pollux, Sirius, Procyon et Aldébaran pour les aficionados) qui apparaissent vers 3 heures du mat.
1 vague sur le pont... mais le capot de la cabine avant était ouvert, alors elle compte pour beaucoup!
2 poissons volants échoués au petit matin sur le passavant, bien raides quand on les a remis à l'eau mais 0 poissons au bout de la canne qui aura pourtant fait deux belles touches (une fois l'éolienne - bravo Yves et l'autre fois une sargasse)
3 cargos croisés, de très loin, le plus proche est passé à 5 milles au moins, c'est bien la peine qu'on se casse la tête à faire des quarts la nuit.
1250 milles en ligne droite, 1330 milles au GPS,... on ne zigzague pas beaucoup finalement. Un max de 158 milles en 24 heures, presque 7 noeuds. Une moyenne journalière de 130 milles et des brouettes. Appréciation générale : Bonne traversée, Orionde, continuez comme ça.
97% de batterie à l'arrivée, l'hydrogénérateur a marché à fond mais nous a causé un peu de souci, la prise du câble qui se barre, le boute de maintien en position basse qui casse, des flashs rouges sur le boitier qui nous rendent bien pensifs (vérifier la connectique, qu'ils disent dans le book)
13 bouquins à nous 3, Pascale surtout est redoutable (le jour la nuit, dehors dedans, couchée assise) avec une mention spéciale à l'unanimité pour "Soudain seuls" tout récent et pour "Magellan" de Zweig, les deux à lire et à relire.
1% de l'avitaillement, c'est ce qu'on a consommé de la nourriture qui est à bord, j'exagère à peine. Faut dire qu'avec deux tartines le matin, une salade à midi et une soupe le soir plus quelques biscuits apéro, ça n'entame pas beaucoup les réserves.
38 ans, c'est le nombre d'années qui séparent nos deux visites à Sao Vicente. Cela a sans doute changé, mais comme la mémoire s'est un peu (euphémisme) estompée, on redécouvre.
40 heures de gennaker et 3 heures de spi, cherchez l'erreur. Ce gennaker sur emmagasineur c'est vraiment la voile idéale du marin un peu cossard et un peu stressé de la rafale inopinée.
9 nuits plus ou moins étoilées, un peu plus que moins : Vega, Pégase et la galaxie d'Andromède au-dessus de la tête Orion et toutes les autres de l'hexagone (les sommets sont Rigel, Capella, Pollux, Sirius, Procyon et Aldébaran pour les aficionados) qui apparaissent vers 3 heures du mat.
1 vague sur le pont... mais le capot de la cabine avant était ouvert, alors elle compte pour beaucoup!
2 poissons volants échoués au petit matin sur le passavant, bien raides quand on les a remis à l'eau mais 0 poissons au bout de la canne qui aura pourtant fait deux belles touches (une fois l'éolienne - bravo Yves et l'autre fois une sargasse)
3 cargos croisés, de très loin, le plus proche est passé à 5 milles au moins, c'est bien la peine qu'on se casse la tête à faire des quarts la nuit.
1250 milles en ligne droite, 1330 milles au GPS,... on ne zigzague pas beaucoup finalement. Un max de 158 milles en 24 heures, presque 7 noeuds. Une moyenne journalière de 130 milles et des brouettes. Appréciation générale : Bonne traversée, Orionde, continuez comme ça.
97% de batterie à l'arrivée, l'hydrogénérateur a marché à fond mais nous a causé un peu de souci, la prise du câble qui se barre, le boute de maintien en position basse qui casse, des flashs rouges sur le boitier qui nous rendent bien pensifs (vérifier la connectique, qu'ils disent dans le book)
13 bouquins à nous 3, Pascale surtout est redoutable (le jour la nuit, dehors dedans, couchée assise) avec une mention spéciale à l'unanimité pour "Soudain seuls" tout récent et pour "Magellan" de Zweig, les deux à lire et à relire.
1% de l'avitaillement, c'est ce qu'on a consommé de la nourriture qui est à bord, j'exagère à peine. Faut dire qu'avec deux tartines le matin, une salade à midi et une soupe le soir plus quelques biscuits apéro, ça n'entame pas beaucoup les réserves.
38 ans, c'est le nombre d'années qui séparent nos deux visites à Sao Vicente. Cela a sans doute changé, mais comme la mémoire s'est un peu (euphémisme) estompée, on redécouvre.
40 heures de gennaker et 3 heures de spi, cherchez l'erreur. Ce gennaker sur emmagasineur c'est vraiment la voile idéale du marin un peu cossard et un peu stressé de la rafale inopinée.