Lofoten, T3 avec Victor / Cécile et Victor / Charlotte

Ils sont arrivés à 20h30. Ils, ce sont Victor et Cécile avec Victor et Charlotte. Quelques aléas pour arriver, encore ces avions. Donc ce sera une huitaine de jours et pas une dizaine comme prévu. On cochera plein de cases (barbecue sur la plage, vol en parapente, mouillage patagonien, …). Une véritable cure de Jouvence pour Yves.

https://photos.app.goo.gl/HQs5rHCojqMrffUp6

 

Nous sommes partis, bille en tête, de Svolvaer à 22h pour arriver à Gullvika à 24 ou 0h comme on veut. Que c’est chouette la navigation au-dessus du cercle polaire en juin-juillet.

Ensuite c’est le Trollfjord, un peu grisouillet mais impressionnant de raideur et d’austérité. On touche le bord, les Vic tournent autour du bateau en annexe. Photos. Pas un souffle au fond du fjord, pâtes au saumon et on repart.

On enfle ou ou embouque ou on emballe le Raftsundet, le chenal qui sépare les Lofoten (à gauche) des Vesteralen (à droite). Au bout on tourne à gauche donc on reste aux Lofoten et on mouille à Skipøyosen. Il fait maintenant beau et la plage est accueillante et les tranches de gigot marinées à souhait et le cubi de rouge bien calé. Tout ce qu’il faut pour le barbecue.

Ensuite c’est la côte au vent mais sans vent puis un petit peu pour le spi et on rentre dans le minuscule port de Hovsund non documenté dans les guides mais cartographié et les perches avaient raison, il y a de l’eau entre elles. On s’amarre sur un catway riquiqui mais il n’y a pas de vent fort de prévu. Que vient-on faire ici ? C’est pourtant évident que près du village de Hov et donc du port de Hovsund, il y a le mont Hoven qui domine la baie de Hovsvika. Et le mont Hoven est un spot de parapente et Cécile et Victor y voleront.

On continue sur la côte au vent vers Ramsberg, il pleut. C’est iun port de p^rche sans grand attrait mais on pourra s’y renseigner sur le Sundstraumen qui est indiqué sur Navionics comme traversé par une ligne électrique à 15 mètres ce qui ne suffit pas à Orionde. Mais renseignement pris, le câble n’est plus plus là et on pourra embouquer (ou.. voir plus haut) ce fameux très étroit Sundstraumen où le courant n’est pas si fort que ça.

Sørvågen et  son mignon petit port… peut-être le plus mignon surtout quand on est tout seul au ponton… que les mouettes ont annexé pour déguster leurs oursins et pour excrémenter, attention les bottes. Balade jusqu’au village de pêcheurs de Å, qui en courant, qui en marchant, qui en stoppant.

Reine et son escalier de pierre construit par des sherpas importés du Népal. En haut des escaliers, c’est une autre paire de manches et trois sur cinq (pas de noms) déclareront forfait pour continuer sur l’arête bien gazeuse et exposée. Reine et le magnifique Kjerkfjorden et le pont de 18 mètres passé en serrant les fesses et en baissant la tête.

Passage à Nusfjord (petit port de pêche transformé en musée) en même temps qu’un magnifique trois-mats d’une grosse soixantaine de mètres, construit en 1930 pour la marine marchande, converti en 1950 en bateau école pour les cadets de la marine norvégienne puis converti dans les années 2000 en bateau de charter, ainsi va la vie… Il reste bien sûr à l’extérieur du minuscule Nusfjord et transporte ses passagers dans une chaloupe…. D’où la chanson qui ne nous quittera plus de la semaine : « Mettez la chaloupe à l’eau » https://www.youtube.com/watch?v=SEm6r0_S1X8

Après on va mouiller à Æsøya (pas simple le A majuscule dans l’E majuscule aussi). Mouillage à la patagonienne avec trois boutes à terre et une ancre qui ne sert à rien. C’est joli et tout petit, seul ombre au tableau, au sens propre, on est deux heures trop tard et la baie est à l’ombre, les photos sont moyennes mais le coin magnifique.

Voilà c’est presque fini, la bande repart ce soir à 20h dernier carat pour avoir le ferry de la nuit et l’avion le lendemain à Bodo. On fait quand même un stop à Hopen, un trou un peu défiguré à l’entrée par une usine à poissons mais bien abrité et finalement joli à l’intérieur même sous la grisaille dominante.