Lofoten, T2 avec Daniel / Véronique et Yves / Marie-Noëlle

Optimist est à bord. Après Didier, Jacques et Philippe, ce sont Yves avec Marie-Noëlle et Daniel avec Véronique qui sont là. C’est la première fois qu’on est cinq à bord d’Orionde et la promiscuité fait un peu peur surtout quand le cockpit n’est pas souvent praticable. Mais tout va se passer remarquablement.


 

On tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Départ vers le Trollfjord et ses falaises impressionnantes. Pas trop de pluie mais pas de soleil du tout. Mouillage juste à côté dans le Grunnfjorden, tout au fond, bien protégé du vent et des importuns par le haut-fond à 1m50, il faut un dériveur pour passer.

On sort en trombe du Raftsundet et on fait une petite infidélité aux Lofoten en allant à Melbu, bien abrité mais géographiquement déjà dans les Vesteralen. Melbu et sa salle de concert dans un vieux silo à huile. Melbu et son saumon fumé à chaud, excellent.

On est maintenant sur la côte au vent mais la météo est très favorable et on pousse jusqu’à Borgvaer, sans doute le mouillage le plus sauvage d’Orionde aux Lofoten. Sur cet ilot au milieu d’une réserve naturelle as le droit de descendre à terre pour laisser les oiseaux tranquilles mais on les aura quand même emmerdés avec l’annexe. Réveil à minuit pour voir le soleil ne pas se coucher.

C’est reparti vers le sud des iles par le Nappstraumen, un des trois chenaux qui séparent les quatre iles Lofoten. On a le spi mais on fait du surplace pendant un bon moment à cause du courant.

Allez on continue au moteur jusqu’à Reine, le spot à ne pas manquer, a dit Dimitri. Il reste des places aux pontons, tout va bien. Et bien entendu on monte les escaliers du Reinebringen, chacun à sa vitesse.

C’est reparti le lendemain d’abord pour quelques bords dans le magnifique Kjerkfjorden puis pour le mouillage de Straumøya, très mignon avec son eau turquoise, ses rochers plein de moules, ses petites maisonnettes de vacances, chacune avec son mat pour accrocher le drapeau (un peu trop nationalistes ces norvégiens). Belle balade aussi sur les collines au fond de la baie. En voilier la balade n’est belle que si on a une vue sur le bateau au mouillage si possible avec du soleil, de l’eau bleue, des montagnes. C’est bien le cas.

Il faut commencer à rentrer, alors ce sera Henningsvaer, le vieux port de pêche parait-il toujours très très fréquenté par les bateaux de pêche mais seulement l’hiver quand la morue est revenue de la mer de Barents. Il y a des séchoirs à morue partout, l’odeur doit être bien prenante !

Il reste encore 24 heures, alors on pousse vers Gullvika sur l’ile de Stormola. Très joli passage engtre les perches et les ilots avec le vent qu’in faut pour rester tout le temps à la voile.  Le mouillage est attractive, scenic, wild, protected… what is the people asking ?

Voilà on rentre à Svolvaer. Le départ pour l’aéroport, le lendemain très tôt, sera salué par de bonnes averses, comme l’arrivée une semaine plus tôt, mais cette fois les avions seront au rendez-vous.