L'antarctique, versant administratif

"Ne laisser que des traces de pas, n'emporter que des photos", voilà ce qu'il faut faire pendant sa croisière en Antarctique. mais il ne suffit pas de le dire il faut le montrer.
Les voiliers qui viennent par ici doivent demander l'autorisation aux autorités d'un des pays signataires du traité de l'Antarctique.  

Pour nous petits français, il faut faire la demande six mois à l'avance aux TAAF et remplir un dossier de 30 pages auquel s'ajoutent plein d'annexes. C'est rare paraît-il que l'autorisation soit refusée mais il faut souvent revoir sa copie. On te demande si le bateau et l'équipage sont en bonne forme physique. On te demande si tu as compris ce qu'est le traité de l'Antarctique, on te demande tes escales, si tu as lu les directives de visite de chacune, si tu es conscient qu'il y a des zones totalement interdites (ZSPA), des zones spéciales dans lesquelles les activités sont réduites (ZGSA), des vieilles cabanes qui sont des monuments historiques (SMH).

Et surtout surtout on te demande d'évaluer ton impact sur l'environnement et quelles sont les mesures que tu vas prendre pour que ton impact soit mineur et transitoire.

Donc voici ci-dessous, ce que l'on a du promettre :

 


Promis, c'est promis et on dérogea peu.