Voili, nous sommes partis le 15 Avril au matin de Maupiti, dernière ile haute aux confins de la Polynésie
Et nous sommes :
• Ravis de ces quinze jours à Maupiti, voir plus bas dans le blog
• Un peu soulagés après la sortie de la passe, tout s'est bien passé, ça remue mais ne déferle pas. Faut bien serrer la droite en entrant (la gauche en sortant), faut bien passer le matin tôt quand le courant est faible, faut pas y aller s'il y a plus que 2 mètres de houle.
• Très chargés de glacières, de cartons, de sacs de pain et même de sacs d'engrais pour les gens de Mopélia qui ne voient un bateau ravitailleur que tous les six mois quand il y a assez de tonnes de coprah à charger et un speedboat de temps en temps (6 heures de montagnes russes).
• Tristounets de laisser Gustave qui nous avait adoptés du haut de ses neuf ans, sûr qu'on lui enverra des cadeaux.
• Encore rêveurs après cette plongée magnifique l'autre jour avec Yannick, une heure et demie assis sur le sable au fond à 10 mètres à regarder une demi-douzaine de raies manta de 4 ou 5 mètres d'envergure virevolter à deux mètres du masque. Espérons qu'il n'oublie pas d'envoyer quelques photos.
• Un poil frustrés. Deux fois on est allés mouiller à la passe pour une chasse au crabe de cocotiers sur le motu avec A. et deux fois en guise de crabe on a pris un lapin. On espère se rattraper à Mopélia.
Voilà, nous sommes arrivés le 16 Avril au matin à Mopélia, dernier atoll au farwest de la Polynésie
• On a passé la passe sans encombre mais avec les fesses bien bien serrées. Elle n'est pas très large, 30 mètres peut-être. Et comme il ne fait pas vraiment beau, on ne voyait pas vraiment la limite du récif. Mais bon il n'y avait pas de vent et pas trop de courant, 3 noeuds au max.
• On arrive sous la pluie devant l'anse du nord du motu
• Aussi sec (ha ha !) Harry, Antonio et Teraitua arrivent sur leur barques.
• Harry nous fait un topo de la douzaine de maisons qui parsèment les 8 km du motu
• Café, recafé et encore café mais une heure plus tard il faut bien se résoudre, et décharger sous la pluie.
• Nous voilà de nouveau avec un carré et un cagibi utilisables.
• Grosse sieste en perspective après le poisson apporté par Tairae
• Pas de baignade cool autour du bateau en perspective, il y des tas de requins (des pointe-noires mais aussi des gris) qui tournent en boucle et se jettent sur la moindre écaille ou autre ordure.
• Plein de projets de chasse, de pêche, de balades, de bouffes, d'échanges en perspective ... quand il refera beau.
Passeras-tu en voilier à Maupiti / Mopélia ?
Si la houle et le vent sont raisonnables ce serait dommage de s'en priver.
Pour Maupiti, on peut regarder le vent et la houle sur windguru bora-bora : https://www.windguru.cz/3605.
Il semble que ce soit moins tranquille au-delà de 20 noeuds et/ou 2 mètres de vagues combinées.
On peut téléphoner à Yannick de Maupiti Diving (voir le tel sur internet, il n'a pas de vini mais un fixe et il vaut mieux appeler le soir), il est à la passe presque tous les jours pour les plongées sur les manta. C'est un popa'a donc avec les mêmes critères de sécurité que nous !
Il faut arriver à la passe à 7h00 du matin. Le courant est alors le plus faible, tout le monde le dit, cela doit être vrai. A cette heure-là on ne voit pas les patates mais il n'y a pas de patates dans le chenal qui est très bien balisé. Nous sommes partis à 2 heures du matin du corps-mort à Bora. De Raiatea, c'est plus soft, on part le soir.
A Maupiti, tu mouilles en face de l'église : 16°26.87 S 152°14.77 W. plus tu seras près de l'ile et mieux tu capteras le manaspot.
A Maupiti, tu iras voir les adorables Evens (87 29 07 99) et Alma pile en face de l'église et tu leur diras bien des choses de notre part.
A Maupiti, contacter les familles/amis des gens de Mopélia pour amener des cartons/glacières, voire quelqu'un.
Comme ils ne sont pas tous copains entre eux, il faut prévenir le max de personnes, entre autres :
Norma la femme de Harry 87 20 61 32
Electricia, la fille d'Antonio 87 27 31 49
Loretta (famille de Tuarae) qui tient la boutique un peu après la station d'essence au bout du village (on n'a pas son tel).
Anthea (famille de Pierrot) la marchande de glaces 87 74 11 36
A Mopélia, ils ont tout le nécessaire, c'est juste le superflu qui manque et tu peux amener, outre la bière à profusion, du pâté, des baguettes, des sao. Nos cigarettes détaxées ont aussi été fort appréciées. Et, de notre part, pour Harry, Tuara, Antonio et Pierrot, amène-leur chacun quelques boites de "Pua Toro", c'est comme ça qu'ils appellent le corned-beef, ils adorent quand ils se lassent du poisson/crustacé.
Pour entrer à Mopélia
• pas de problème de houle, juste il ne faut pas qu'il y ait trop de vent du secteur Nord.
• Là aussi 7 heures du matin c'est mieux.
• les cartes CM93 d'opencpn sont fausses et la passe est à 200 mètres au sud de la position indiquée.
• Les cartes Navionics sont justes en ce qui concerne le dessin de la passe mais fausses en ce qui concernent les balises.
• Il n'y a que deux piquets décalés à l'entrée et aucune bouée ensuite.
• On vise au 130 le premier piquet et on le laisse à 3 mètres sur bâbord puis on pique sur le second 200 mètres plus loin qu'on laisse à trois mètres sur tribord et là on respire.
• A la sortie de la passe vers le lagon, il y avait ce 16 avril trois bouées perlières qui indiquent des haut-fonds qu'on a laissé à bâbord mais, dixit Harry and co, ils ont mis ces bouées pour la goélette, le petit Tahiti Nui VI qui est passé il y a quinze jours chercher le coprah une fois tous les six mois. Pas sûr qu'elles y restent.
• Le lagon est clair et profond.
• On a suivi la petite ligne rose de Navionics (recomended track) et mouillé devant chez Harry dans 4 mètres entre des patates débonnaires par 16°46,7 et 153°56,9