De
Tobago jusqu'aux îles Vierges Britanniques, nous avons bien profité de
l'eau claire, des poissons, de la végétation et des îliens, sans jamais
souffrir d'un trop grand nombre de bateaux autour de nous. Avril à Juin
c'est bien la basse saison pour les "yachties" aux Antilles, avec des
alizés un peu moins forts sans doute, et plus souvent du vent du Sud-Est
(? à confirmer). Et une caractéristique commune à toutes ces îles c'est
qu'elles ont été disputées par les anglais, les hollandais et les
français durant les 5 derniers siècles, avec des batailles mémorables
donnant leur nom à certains sites, avant de devenir indépendantes pour
la majorité d'entre elles au siècle dernier.
Antigua 90 000 hab
English Harbour, Nelson dockyard
En
partant des BVI on se dépêche pour arriver là avant la 7ème onde
tropicale. Gagné, malgré le vent dans le nez, on entre dans English
Harbour 48h après avoir quitté Spanish Town, et on se met au Nelson
dockyard, à quai. Très peu de bateaux, la marina semble vide, à
l'exception des bateaux sortis de l'eau sur le chantier en face.
English
Harbour est un site historique, avec une bonne protection du vent
(considéré comme un très bon trou à cyclone), et très bien retapé en
mémoire de Nelson qui y fut un (parmi d'autres) amiral britannique à
avoir fréquenté ce site. Au musée on y apprend
- les différents styles de figures de proue des bateaux, de la prude à la l'érotique
-
d'où vient le mot "grog", du nom du tissu grogam (soie, mohair et
laine), tissu porté par un autre amiral qui administrait les rations de
rhum aux marins
- que les arawaks (amérindiens) venaient pour la plupart de l'Amérique du sud via le fleuve Orénoque
On
fera une visite de la capitale St John, assez animée grâce à ses
nombreux habitants avec un marché fourni et sympathique (la saison des
mangues a bien commencé), et on y déjeunera au "Roi du roti", roti tout à
fait aussi bon que ceux de Tobago ou de Grenade, en compagnie d'un
couple de suisse dont le bateau à moteur jaune et à balanciers est
mouillé à Jolly Harbour.
Les îles Vierges Britanniques 25 000 hab
Navigation
sur un lac au milieu de collines, c'est facile et très agréable de
passer de l'une à l'autre de ces 32 îles. En basse saison il y a encore
du monde, surtout des catas de loc, mais pas trop, on trouve facilement
des bouées libres même dans les mouillages les plus réputés, et on se
retrouve parfois tous seuls dans les mouillages un peu plus à l'écart.
Et on aura eu beaucoup de chance avec la météo, du vent assez stable
autour de 15 noeuds, beaucoup de soleil et très très peu de pluie
finalement.
C'est très british et un peu américain: le territoire
étant dépendant de UK, on y parle anglais mais la monnaie est le dollar
US, on roule à gauche mais le volant est à droite. Il y a très peu
d'habitants locaux, ici tout ne vit que par et pour le tourisme, on peut
longer de grands bouts de côtes sans une seule maison sur les collines.
Il n'y a pas de marché de fruits et légumes, tout s'achète dans les
supermarchés, venant par avion des US ou des pays d'Amérique centrale.
Un vendredi sur deux il y a juste un gars qui vient vendre ses fruits et
légumes, par bateau depuis de l'île de La Dominique !
On fera
l'ascension du Gorda Peak, avec redescente à pied jusqu'à la marina, ce
qui nous permettra de voir une grande variété de très belles fleurs.
On
fera beaucoup de snorkeling, des beaux paysages sous-marins, même si on
trouve que ça ne vaut pas la variété des poissons de Tobago. On nage
avec une tortue qu'on essayera de rabattre sur le bateau sans succès, on
voit quelques barracudas, peut-être un mérou, beaucoup de bancs de
poissons chirurgiens et de poissons pyjamas, quelques carangues, plus
les autres petits habituels, mais pas de poisson ange.
Saba 1900 hab
Paysage
très impressionnant car très très austère: des falaises bien hautes
nous surplombent, dont certaines rejettent leur trop plein dans la mer,
le tout dans les tons gris, marrons et vert sombre, faut avoir envie de
s'y arrêter !
On appelle cette île la "reine vierge" pour sa nature
sauvage restée tout à fait intacte. Et on l'appelle aussi parfois l'île
des femmes car les hommes étaient soit pêcheurs (et souvent partis en
mer donc) soit ils partaient chercher du travail sur d'autres îles.
On
fera la visite de l'île avec Cornélius et sa voiture sur l'unique route
construite par un habitant de l'île. Les ingénieurs des ponts et
chaussée hollandais avaient renoncé à se lancer dans ce travail au vu du
relief tant scabreux et escarpé de l'île. Cette route est très raide,
assez étroite, avec de beaux virages en épingle à cheveux. Il y a une
Université Américaine de Médecine à The Bottom, le village principal de
l'île, les étudiants de toute nationalité y passent deux ans puis
retournent finir leurs études dans leur pays. Comme à la Dominique c'est
de l'aide au développement proposé par les Américains.
Beau
snorkeling à la pointe de Torrens. On ne verra pas d'autre voilier,
juste des bateaux de plongée sous-marine, il semble que cela soit un
spot "réputé" mondialement.
La Guadeloupe 400 000 hab
Les
Saintes une première fois, en remontant avec Sapristi. Belle passe des
Dames avec Orionde qui suit Sapristi de très près, et par un bon vent.
Crêpes de poisson obligent au Bourg (ainsi que casquette), puis on passe
la journée en famille sur une bouée au Pain de Sucre, balade à
mi-chameau et plage.
Les Saintes une deuxième fois avec Bruno, on y
arrivera après un joli bord sous spi depuis Marie-Galante. Crêpes de
poisson obligent encore, et visite du Fort Napoléon, histoire de se
faire une piqûre de rappel sur la bataille des Saintes (lire à ce sujet
"Le rendez-vous de Marie Galante" de Jean-Jacques Antier).
Les
Saintes une troisième fois avec Françoise et Christian, sans crêpe de
poisson, très peu de monde (yachties et touriste), on aura même du mal à
trouver un endroit où boire un verre .... On est bien en très basse
saison ! Balade à la plage de Bompierre et visite du Fort Napoléon
obligent.
Marie Galante, on sera une nuit au mouillage à Port Louis,
et un midi à Anse Canote. C'est le festival de blues à Grand Bourg, il y
a de l'animation dans les rues, et on aura droit à une fin de nuit
sonore à Port Louis, les festivaliers se retrouvant tous au bar Chez
Henri pour l'after -festival. Le pique nique sur la plage à Anse Canote,
suggéré par Dune sera très sympa.
Malendur, on avait gardé un très
bon souvenir de notre passage là avec Sapristi en Décembre 2015. Donc on
y retourne avec Françoise et Christian, pas de chance, c'est au moment
du passage d'une onde tropicale, il a plu beaucoup ce jour là. Mais on a
quand même pu faire le snorkeling à l'île Pigeon, et même par temps
gris ça vaut bien la peine.
Pointe à Pitre: on est très contents
d'être au même ponton que Sapristi, on profite facilement de Alix, de
Sarah et d'Aurélien matin et soir, et on va même se balader en voiture.
Visite au Mémorial ACTe sur l'histoire de l'esclavage dans le monde et
depuis tous les temps, très intéressant et remarquablement présenté. On
repère vite le bon endroit pour la baguette et le petit café du matin.
Balade au marché de la Darse en annexe.
La Martinique 385 000 hab
Un
premier arrêt à Saint Pierre en remontant avec Sapristi, le café
croissant du matin sera bien apprécié. Visite de la ville et des
vestiges post-éruption de 1902, la Montagne Pelée est toute belle,
dégagée, magnifique.
Avec Bruno on rate la côte au vent (trop de
vent, trop de houle), et on se retrouve à longer la côte sous le vent.
On connait déjà mais on en appréciera les anses, Anse Noire d'abord,
toute petite baie mignonne où on restera quelques heures. Puis la
petite Anse d'Arlet, pas de bouée libre, on mouille sur sa rive gauche.
Le snorkeling est bien sympa au promontoire entre les deux anses, ainsi
qu'aux deux gros cailloux près de la plage. Marché au poisson où l'on
achète trois carangues, à la tahitienne, super bonnes elles seront.
Une
semaine au Marin, à la marina, pour quelques chantiers bricolage. Le
Bokit sera notre cantine un jour sur deux, rien que pour le sourire de
la serveuse on aurait pu y aller plus souvent... Changement du parc de
batteries, on n'y serait jamais arrivés sans Fredo, il nous a appris
beaucoup de choses. Réparation de la fuite d'eau douce et passage de
câbles dans une gaine (bouts de gaine ouverts) dans les toilettes, sans
compter l'éolienne à démonter, cela nous aura pris beaucoup de temps.
Visite des jardins de Balata, beaux paysages mais moins riche en fleurs
que le jardin botanique de la Guadeloupe,. A la Martinique meilleur rhum
peut-être mais pas meilleure en tout ....
La côte au vent de la
Martinique, on a pu y aller grâce au guide nautique "le Bourlingueur" et
aux bons conseils de Fabien. Elle nous faisait un peu peur cette côte,
mais elle en vaut la peine, c'est beau et varié. Un nombre
impressionnant d'îles, îlots, îlets, avec des noms plus ou moins
exotiques, on retiendra par exemple le Loup Garou marseillais et le Loup
Garou bordelais ! Un grand lagon qui borde toute cette côte Est de la
Martinique, et qui permet de naviguer à l'abri de la houle grâce aux
nombreux récifs situés à 10-15 km au large de la côte. On ira dans
quelques-uns des nombreux mouillages de cette côte au vent, cherchant à
se retrouver en pleine nature, et évitant exprès tout endroit un tant
soit peu civilisé, village ou marina. On ne rencontrera aucun autre
voilier voyageur comme nous, durant ce demi-tour anti-horaire de la
Martinique. Parmi les stops, on se souviendra particulièrement de
-
celui de la baie des Anglais (encore une bataille entre français et
anglais qui laisse son nom), très très sauvage avec la passe sans doute
la plus "impressionnante": on est contents de se mettre au calme mais on
se demande aussi comment on fera pour en sortir (passage dans 1,5 mètre
d'eau seulement, heureusement pas là où ça chahute le plus). De la
mangrove tout autour du mouillage, des mancenilliers aussi, un tout
petit bout de plage, et un sentier sans âme qui vive si ce n'est les
crabes, du moins cette après-midi là.
- celui de l'îlet Oscar et
l'îlet Thierry, joli endroit avec la fameuse baignoire de Joséphine, si
tant est que l'impératrice Joséphine (originaire de la Martinique, eh
oui, eh oui) s'y soit baignée .... Pas trop de monde mais on n'ira pas
boire le ti-punch sur ces bancs de sable blanc, faut pas exagérer.... on
est des "voyageurs" et pas des "touristes". Café à la maison d'hôte
sur l'îlet Oscar, avec un échange sympathique avec le couple de
Martiniquais qui en assure la gérance.
- celui de l'îlet Madame,
endroit presque aussi joli que lesTobago cays, et bien protégé puisque
les bateaux à moteur ne peuvent rester au ponton plus d'un quart
d'heure. Belle vue depuis le sommet de l'îlet, notamment sur cet îlot de
sable "Loup Garou" isolé au milieu des récifs au large, avec juste 3
cocotiers dessus. Snorkeling sur le tombant de la caye la plus proche
très riche en coraux, moins riche en variétés de poissons. Caye est le
mot (de l'espagnol "cayo") utilisé aux Antilles pour désigner un récif.
-
celui de la Baie du trésor, où il faut slalomer entre les récifs pour
en atteindre le fond. L'eau est claire, de la mangrove et des
mancenilliers tout autour, seuls un phare et le château Dubuc dominent
la baie. Nous ferons une visite intéressante de ce château, ancienne
"petite" sucrerie du temps de l'esclavage, à l'époque où les frères
Dubuc avaient implanté la canne à sucre en remplacement des caféiers.
La Dominique 75 000 hab
La
Dominique c'est vert à perte de vue, escarpé et peu habité. Le
mouillage de Porthsmouth est très bien protégé. Alexis sera notre boat
boy là-bas, et un excellent guide, nous irons visiter l'Indian river
avec lui. Les boat boys se sont organisés en une association des
"guides/boat boys" qui semble fonctionner remarquablement. Balade à
terre à la presqu'île de Cabrit, avec belle vue sur les 2 baies,
agrémentée d'un superbe arc en ciel. Bar restau de Sandrine sur la
plage, elle est arrivée de métropole il y a à peine un an, et s'installe
à la Dominique pour quelques années, l'accueil sympa c'est bien son
truc, et on la sent heureuse aussi avec les habitants.
St Vincent & les Grenadines 100 000 hab
L'île
de St Vincent comporte au moins les 3/4 des habitants de St Vincent
& Les Grenadines, c'est l'île principale, elle a très mauvaise
réputation, et nous ne nous y sommes pas arrêtés. Par contre nous avons
fait plusieurs stops dans les petites îles des Grenadines. Un
après-midi on se décide à partir de Tyrrel pour les Tobago Cays, et bien
nous en prend. Le mouillage à Jamesby n'est pas bondé, le plan d'eau
relativement calme, on y arrive en fin de journée, c'est magnifique ! Le
lendemain on peut même aller à Petit Tabac pour la journée, et Lauric
ira y cueillir quelques noix de coco fraîches pour parfaire le bien
être. Pas mal de tortues, l'eau est très claire, snorkeling à
l'intérieur du lagon mais pas de plongée sur le tombant car il y a trop
de houle, tour de Baradal en dinghy, et balade en haut de Petit Bateau,
très belle lumière, c'est superbe, on photographie beaucoup. Nos routes
se séparent là avec SIMBAD qui remonte droit sur la Martinique.
Après
notre entrée officielle à Union (2 heures sur une bouée à Clifton) nous
nous arrêterons à Mayreau, Salt Whistle Bay pour voir (trop de monde),
puis Salines Bay. Mouillage très sympa, peu fréquenté, avec plein de
bars restau sympas dans la côte qui monte à l'église. C'est "jours de
fête" à Mayreau: concours de pêche pour le poisson lion, ti-punch et
barbecue sur la plage, régate de voiliers maquette, .... La vue depuis
le haut de la colline sur les Tobago cays est splendide, d'autant plus
que le frangipanier qui borde la cour de l'église est tout en fleur.
Petit stop à Canouan, la baie de Charlestown, avec très peu de voiliers
encore une fois, escale courte mais sympathique. Balade à pied sur la
crête avec vue sur la "pool" au vent, protégée par sa barrière de
récifs. Et enfin, avant d'arriver à Bequia, un stop à Petit Nevis pour
le déjeuner, très bon petit mouillage. Beau snorkeling et ensuite balade
jusqu'au sommet de l'île en passant par la plage aux cocotiers côté au
vent. On y retournera.
Bequia: on y retrouvera Sapristi qui arrive 36 heures après nous,
grand moment que ces retrouvailles au mouillage tout près de Princess
Point ! Ils ont très bien navigué depuis la Guadeloupe Sapristi, avec un
bateau tout propre, et malgré une météo peu favorable. Tout le monde
est très content d'être là, Alix aussi certainement de revoir ses grands
parents si heureux de pouvoir "jouer" avec elle. Avec Sapristi on ira
voir la nurserie des tortues sur la côte au vent, avec Camille de la
Bonne Pioche aussi. Le travail du pêcheur, bequais retraité, à l'origine
de cette nurserie est impressionnant, il adore faire visiter, il soigne
lui-même les tortues, et il achète du poisson toutes les semaines à St
Vincent pour les nourrir. Ces tortues restent environ 5 à 7 ans dans la
nurserie avant d'être relâchées sur la plage où elles sont nées, et où
elles reviendront pondre. Elles respirent à la surface seulement toutes
les heures ou deux heures. Avec Orionde et l'équipage de Sapristi on
est retourné à Petit Nevis, et on a été plusieurs fois à la plage à
Bequia avec la petite. Mais très vite il faut remonter vers le Nord, il y
en a qui reprennent le travail dans quelques jours.
Grenade & Cariacou, un seul petit pays de 110 000 hab
C'est
pour rappeler la ville de Grenade espagnole que cette île a été ainsi
nommée. Elle est parfois aussi appelée île des épices, du fait de la
culture de la noix de muscade (c'est un arbre), dont elle est le 2 ème
exportateur mondial (après l'Indonésie). On arrivera au Yacht Club
Grenada, où l'on fera connaissance de SIMBAD (Séverine, Lauric et
Baudouin) qui nous accompagneront jusqu'aux Grenadines. Première vraie
douche depuis Jacaré, on apprécie, ainsi que le confort de la machine à
laver le linge. La ville de St Georges est agréable, ni trop grande, ni
trop petite, on profite aussi des shipchandler, des restau et des
supermarchés. Balade dans l'île, vers Gouyave au Nord avec visite de sa
fabrique de noix de muscade, ainsi que vers l'intérieur avec la visite
d'une exploitation fruticole "Rosemont" où nous serons très bien reçus,
nous goûterons au cacao, à la noix de muscade, au clou de girofle, à
l'orteil puant, à la mangue maman, à la citronelle, aux bananes (vertes
puis noires puis cuites puis flambées !), et à d'autres fruits encore
dont j'ai oublié le nom. Un stop aux statues sous-marines (mouillage de
la Molinière) sera l'occasion de belles photos sous l'eau, pendant que
les garçons s'amusent à pincer les seins de la sirène .....
Puis
direction le Nord, île Ronde puis Cariacou, avec Anse la Roche et Tyrrel
Bay. Très peu de voiliers au mouillage, sauf à Tyrrel bien sûr, on se
régale toujours avec le snorkeling (notamment aux Sisters à l'île
Ronde), la pêche ne sera par contre pas fructueuse malgré la ténacité de
Lauric. Balade à terre aussi à Cariacou, pour aller au marché et au
Kayak café de Hillsborough, et on fera l'ascension de Chapeau Carré en
face du mouillage (954 feet), on verra un iguane se faire dévorer par un
chien, la bataille aura été rude ....
Tobago, île de Robinson Crusoé
Première
escale d'eaux claires après le Brésil, on est contents de profiter du
snorkeling dans la baie de Charlotteville avec Francine, et de deux
belles plongées ensuite (depuis Anse Bateau) avec Yovo, on en prend
plein les mirettes, et on re-apprend petit à petit les noms des
poissons, c'est beaucoup de plaisir. Charlotteville est un mouillage
très agréable, la baie principale ou Pirate's Bay, c'est envahi
d'oiseaux marins (frégates notamment, et petites mouettes à tête noire),
et Azim est un capitaine de port charmant et de bon conseil pour les
bars, restau, achats de poissons, change etc.... On dégustera du red
snapper (ou vivaneau en français, même s'il s'agit d'un poisson rouge et
pas jaune), et on fera des concours de mousse au chocolat avec Yovo.
Après le petit tour au vent ( à Anse Bateau), nous avons fait plusieurs
mouillages de la côte sous le vent, EnglishMan Bay, Plymouth, Pigeon
point. Après y avoir pointé notre étrave, nous avons raté les
mouillages de Parletuviers Bay (pas assez de place et trop de vent), et
de Bucco Reef (trop de houle et trop de vent). A part à Charlotteville,
nous avons été le seul voilier dans ces mouillages, en plus de Yovo qui
nous accompagnait. Mauvaise impression de Scarborough, où nous sommes
allés en minibus, la ville est trop bruyante et l'ambiance a été assez
désagréable pour les formalités de départ.
Une particularité de
Tobago, qui participe certainement à son charme, c'est que cette île de
50 000 habitants, a été une des premières à se pré-occuper d'écologie.
Dès 1764 elle se dotait d'une législation visant à faire de sa forêt
tropicale une réserve naturelle.