Direction Spizberg, avec Daniel, Didier et Philippe

 

La fine équipe est à bord, un peu stressé quand même pour une découverte de l'Arctique. Que va-t-il bien nous tomber dessus ? Hé bien finalement que du bon ou du très bon. Traversée moyennement agréable, on a souvent mis le moteur pour arriver à faire le bon cap. 

Arrivée royale sur Trygghamna le 8 Mai à l'aube. C'est le meilleur mouillage du coin, on y retournera de nombreuses fois avec les uns et les autres.


On aura ensuite coché presque toutes les cases, marcher sur la banquise, voir un ours,  grimper à raquettes sur un sommet, pelleter 25 cm de neige sur le pont, essayer le sauna russe, et bien d'autres choses.

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Les méridiennes

69.79;19.27;03/05/2023, Tromsø sur l'arrière; Voilà, Orionde est reparti depuis quelques heures, avec Daniel, Didier, Philippe et Yves. Vous allez subir deux mois de mails de méridiennes, mais ce seront les derniers (sigh). Direction le Spitzberg, les Norvégiens disent le Svalbard, car le premier n'est qu'une des iles du second. Un peu de retard à l’allumage, on change la bague hydrolube (il a fallu ressortir le bateau de l'eau), on fait réparer le chauffage (soulagement général, vu le 0° qui nous tient compagnie) et bien d’autres pannes et entretiens classiques ou pas. Mais la dépression en a profité pour passer. Nous avons 550 milles à faire. On suivra les conseils des voiliers (français bien sûr) de charter du coin, on ira directement à Longyearbyen, trop de glace dans le sud. On ne s'approchera pas de Bjørnøya (l'ile aux Ours sur laquelle il n'y a plus un oursdepuis belle lurette) qui peut être un piège glacé et brouillardeux un peu tôt en saison comme c'est le cas pour nous. Mais ce soir on s’arrêtera dans un dernier port continental, Hansnes. Pour ceux que cela amuse, on peut voir les limites de glace et les bateaux sur https://www.barentswatch.no/arcticinfo. Souhaitez-nous que la fenêtre meteo reste bien ouverte. Nous on vous souhaite un joli mois de mai et de jardinage. Bisdorionde

70.58;19.54;04/05/2023, Mer de Barents; 5 cm de neige sur le pont à balayer au réveil puis quelques heures plus tard, la Norvège s'estompe derrière et la mer de Barents s'ouvre devant. Les énergies renouvelables (l'éolienne, les panneaux solaires, l'hydrogénérateur) donnent à fond, on ne va pas lésiner sur le chauffage. La météo est conforme, on est au près serré serré et pas tout à fait au bon cap. Mais ça devrait s'améliorer, comme nos estomacs. On sera plus bavards demain. Bisdorionde

72.52;17.80;le 5 Mai, J2 en Mer de Barents; 122 milles au 340°, tout à fait correct. On prend doucement un rythme de traversée, les estomacs sont plus détendus, Didier nous mitonne en musique un curry de crevettes. Daniel est dans ses mots croisés et Philippe dans sa couchette et dans sa liseuse. On est avec la grand-voile à un ris et la trinquette mais malheureusement aussi avec le moteur trop souvent (motorsailing disent les anglosaxons) pour améliorer le cap. Orionde n'est pas vraiment un bateau taillé pour le près mais ça fait un moment qu'on le sait. Quelques oiseaux nous accompagnent, des puffins dit le spécialiste. Quelques pêcheurs nous apparaissent à l'écran, des russes si on en croit l'ais. Sinon rien. Bisdorionde

74.99;14.48;le 6 Mai, J3 en Mer de Barents; Comme d'habitude, les journées en mer se suivent et ne se ressemblent pas. Hier après la méridienne, le vent adonne et l'après-midi est royale. Ca a forci cette nuit, et malgré le deuxième ris, le confort n'est plus optimal d'autant plus qu'il a fallu sortir réparer le lazy-jack cassé (= une des nombreuses ficelles du bateau)et qu'il fait froid aux doigts. On a dépassé l'ile de Bjornoya mais on ne l'a pas vue, loin qu'elle était à 50 milles dans l'Est. On tâchera de l'apercevoir voire de s'y arrêter au retour. Victor nous envoie les cartes de glace, rien de bouge. Il faut laisser le cap sud du Spitzberg à 30 bons milles à l'Est. Et Lifesong, qui est 120 milles devant nous dira le bon chemin. Grosse frayeur ce matin quand un fort bourdonnement envahit le bateau. Un pêcheur russe qui nous attaque ? Le pilote automatique qui rend l'âme ? Branle-bas mais ce n'était qu'une brosse à dents électrique qui s'est mise en marche et vibrait contre la coque. Au fait 155 milles engrangés au loch ces dernières 24 heures, pas mal du tout. Bisdorionde

77.23;12.62;le 7 Mai, J4 (=JJ-1) en Mer de Barents; Juste à l'heure d'envoyer ce mail, Spitz en vue. Les montagnes sont à 20 milles sur tribord, un peu loin pour se pamer devzant leur joliesse mais quand même Spitz en vue. Lifesong a mouillé hier soir dans le bellsund, s'est fait délogé du mouillage par la glace quand le vent a viré au nord cette nuit. Donc les bizuths arctiques que nous sommes vont aller directement sur l'Isfjord, probablement au mouillage de Trygghamna à 60 milles. Je disais donc que le vent a tourné au nord ouest cette nuit ce qui fait qu'on est de nouveau au près avec deux ris trinquette mais cela reste assez confotable pour le rôti de porc aux carottes et la tarte Tatin de Didier ! Pour finir de raconter notre vie, le chauffage cause des soucis à s'arrêter de temps en temps, peut-être à cause des coups de gite et de boutoir. Les 14° qu'on arrive à maintenir dedans sont mieux que les zéros de dehors. Bisdorionde

78.27;13.77;le 8 Mai, Spitzberg; Nous sommes mouillés à Trygghamna (ce qui veut dire "port sûr" en norvégien). Arrivés de nuit en plein jour (ou de jour en pleine nuit) à 0h50. Le mouillage est immense, cool, froid, calme, blanc, sans glace (merci Victor). 4 bateaux nous tiennent compagnie, tous des charters, vive nous ! Aujourd'hui on va essayer de soigner les bobos d'orionde, le chauffage et son code erreur 52 ou 53, le pilote qui reste coincé, l'eau douce qui ne coule pas, l'hydrogénérateur et sa fixation cassée, le lazy jack faut monter le changer, .. Mais le moral est excellent. Ce matin leçon de carabine et de lance-fusée. Ils n'ont qu'à bien se tenir, on arrive. C'est calme pour quelques jours, on reste ici cette nuit. Bisdorionde

78.30;13.74;le 9 Mai, Trygghamna; On a fait un quart de mille hier après-midi, guère plus, vers le fond à gauche du fjord à la limite de la banquise. Bien évidemment, on est allé amarrer Orionde contre la dite banquise et on a joué dessus. Sensation bizarre, il y a 20 cm de neige fraiche sur une soupe de glace dans laquelle tu enfonces de 10 cm au moins. Mais d'autres étaient passés avant nous, on a fait confiance. quelques belle photos bien sûr. Et puis on a réparé le groupe eau, et puis on vient de remettre en route le chauffage après trois heures de bataille avec la pompe à fuel et puis on a accueilli Lifesong dans la baie et puis ils nous ont accueilli ce matin pour les gaufres, et puis Didier et Philippe, les animaliers du bord, ont vu le premier morse, et puis il neige maintenant. Yves est content, il y a plein d'activités !! D'ailleurs on part dans une demi-heure pour Barentsburg, à 13 milles, la seconde mégapole du Svalbard avec sa centaine d'habitants, sa célèbre mine de charbon totalement déficitaire mais maintenue par des Russes et des Ukrainiens conjointement et son bar. A votre santé. Bisdorionde

78.07;14.20;le 10 Mai, Barentsburg; 24 heures à Barentsburg, une anomalie russe au Spitzberg. Depuis 1920 et le traité du Svalbard, quiconque ressortissant d'un pays signataire du traité peut s'installer au Svalbard pour développer une activité. Les russes ont ouvert cette mine il y a cent ans et continuent de l'exploiter pour continuer de rester. Une cinquantaine de mineurs, une cinquantaine d'enfants et quelques commerçants et fonctionnaires occupent une ville presque fantôme, les batiments de l'époque soviétique sont moches et vides, la statue en marbre de Lénine trône comme un monument historique. Il y a un musée sur l'histoire du Svalbard que Barbara la guide russe et anglophone mais néanmoins très sympathique nous a fait visiter. Elle évoque de temps en temps les sanctions mais on passe vite à autre chose. Il y a aussi un hotel avec un sauna dans lequel nous avons laissé de bon coeur la crasse accumulée depuis Tromso. Il est tombé 25 cm de neige sur la ville depuis notre arrivée. Le départ tout à l'heure sera magnifique avec la neige partout sur le bateau et à la surface sur l'eau. Nous allons vers le nord, l'objectif est le glacier du fjord Lilliehook avec probablement un stop à Ny Alesund. Méridienne envoyée bien tard, cela ne se reproduira plus. Bisdorionde.

78.93;11.94;le 11 Mai, Ny Alesund; Belle et rapide navigation de 60 milles cette "nuit" dans le Fortlandsundet, entre la grande ile du Spitzberg et la petite ile du Prince Charles (pas celui-là, l'autre). Nous voilà amarrés dans le tout petit port de Ny Alesund, pas si confortable que ça depuis que le vent est repassé au nord. Mais on ne va pas faire la fine bouche. Ici quelques scientifiques font quelques recherches et il est interdit de propager quelque onde que ce soit. Pas de wifi, pas d'iridium, pas de 2,3,4,ou 5G. On aura compris, pas de téléphone. Mais à Ny Alesund, il y a le plus petit cybercafé du monde, moins de 2 m², avec une chaise, un radiateur électrique, une planche pour poser l'ordi et une prise ethernet. Donc on peut envoyer notre méridienne. Le moins qu'on puisse dire c'est que le temps n'est pas au beau, on n'a pas beaucoup vu le soleil ou les montagnes. les dépressions vont se succéder dans les jours à venir pour nous envoyer des vents forts de toutes les directions. A nous de bien planifier les excursions et les mouillages. On en saura plus ce soir. Encore quelques pannes à régler, mais l'essentiel est fait (pilote, chauffage, eau douce). Pour la petite histoire, l'eau n'arrivait pas au robinet pcq il y avait un bouchon de glace dans le réservoir, extirpé avec de l'eau chaude !! Bisdorionde.

78.71;11.94;le 12 Mai, Arrêt glacier; Parlons un peu de Ny Alesund. C'est parait-il le village habité le plus au Nord comme Puerto Toro est celui habité le plus au sud à 135° de latitude d'ici. Mais ici peu de contact avec la population indigène, le norvégien est un peu froid de nature et les locaux en ont un peu marre des touristes qui débarquent par dizaines voire centaines en été. Il faudrait rester une saison, hein Cécile ?! Parlons un peu de la température. Dans le bateau, il fait 17° au mouillage. Tout le monde nous a conseillé de faire marcher le chauffage à fond 24/24 pour ne pas avoir de panne. Ça descend à 12° en naviguant à cause de la descente du carré qui reste ouverte. Par contre, dehors ce matin, c'était moins six quand nous sommes repartis de Ny Alesund... à quatre heures du mat. Les amarres étaient gelées et il a fallu une bouilloire d'eau chaude et la force de Philippe pour les enlever des bittes. Jolies photos de la glace dans le balcon avant avec les embruns qui gèlent. Mais finalement, on a nettement moins froid que pendant une rando d'hiver. Parlons un peu du programme de navigation. Il y a une grosse dépression prévue ce week-end et on ne connait pas les mouillages du coin, ni si l'ancre y tient bien, ni si ils sont libres de glaces. Suppositions - Discussion - Tergiversations - Décision. On redescend vers l'Isfjord aujourd'hui. Mais Orionde remontera deux fois pour sûr !  Parlons un peu du super spot de ce midi pour manger notre chili con carne, pour admirer un magnifique glacier sous un soleil quand même un peu voilé, pour jouer et grappiner de la banquise yellow (pour les connaisseurs de barentswatch) et pour photographier un gros morse solitaire et curieux qui nous montre les dents à 10 mètres. Whao quelle méridienne !! Bisdorionde.
78.44;11.90; Arrêt morses;
78.27;13.73;le 13 Mai, retour à Trygghamna; Sur le trajet du retour dans le Fortlandsundet, un petit mouillage parfait d'une heure pour aller admirer une colonie de morses et la chaine de montagnes enneigées derrière... car ce fut une après-midi de grand beau temps (rare). On mouille à Trygghamna presque au même endroit qu'il y a deux jours et on attend le vent du Sud Est qui ne rentre pas vraiment dans le mouillage et on dort très bien. La neige tombe drue longtemps longtemps. Certain qui rêvait de pelleter la neige devant sa porte est comblé. Aujourd'hui première expédition raquettes, c'est quelque chose ! Dans l'annexe on trouve, outre les bonhommes style bibendums gantés, le sac de survie avec vhf et iridium, la combinaison de survie, le fusil, le pistolet lance-fusée, les raquettes et les batons, le grappin et le pieu à neige et les cordes qui vont avec. Sûr qu'à chaque fois on oubliera quelque chose, auhjourd'hui ce fut la combinaison de survie. Retour trois heures plus tard mouillés transis mais contents contents. Bisdorionde.

78.64;15.56;le 14 Mai, derrière l'ile de Flintholmen; Encore 24 heures bien remplies ! La dépression qui nous a fait redescendre fissa est là. Une nuit agitée à l'extérieur (30 noeuds bien tapés) et agitée à l'intérieur (le sommeil n'est pas très profond dans ces conditions) mais on était bien placés et avec 50 mètres de chaine. Au petit matin, vers 11 heures, on se met à sortir les boutes importants de leur gangue de neige et de glace. A midi c'est parti pour remonter les 40 milles de l'isfjord, avec le vent d'ouest faiblissant. Un équipier à la navigation et trois équipiers au déneigeage, qui à la pelle, qui à la raclette, qui au balai, on se réchauffe. Direction Pyramiden tout au fond de l'Isfjord, puis on change d'avis sur les conseils de Lifesong, direction Tomoldbukta. Quelques bandes de banquise plutôt faciles à traverser, on arrive mais c'est raté, le mouillage indiqué est encore pris dans la banquise. Aie Ouille Zut, on va quand même pas rebrousser chemin ! Mais les planètes s'alignent, on trouve sur la carte un endroit plausible et là-bas il n'y a plus de banquise, il n'y a plus de vent, c'est abrité, le soleil et les montagnes sortent des nuages, c'est magnifique. On repère même le sommet qu'on ira faire à raquettes demain... s'il fait beau ou presque beau. Bisdorionde.

78.59;15.14;le 15 Mai, Kapp Wijk; le matin au réveil, il fait beau, très beau même.  Branle-bas on sort les raquettes et on fait une très jolie rando en admirant les traces de descente (à skis) de ceux qui nous ont précédé hier. Les montagnes sont très très enneigées, c'est splendide. Quelques rennes arctiques au loin, pas facile d'êrtre un renne quand il faut gratter 50 cm de poudreuse pour trouver quelques lichgens. Pas d'ours, mais on a vu la peau de l'ours, enfin un bout de peau d'ours, voir photo. Le retour a été un peu ole ole, la mer calme de ce matin s'est ourlée d'une houle chiante pour embarquer mais finalement il n'y a eu qu'un seul pied mouillé sur huit. On pensait rester ici ce soir. Mais la houle rend le mouillage trop rouleur. On s'en va. Tiens il neige, ça faisait longtemps. On fait une dizaine de milles, on trouve un mouillage tranquille. Un peu de réseau, on met quelques photos. Les chauffages ronronnent. Les gants sèchent et l'atmosphère se réchauffe. Bisdorionde.
78.45;15.44;
78.53;16.27;le 16 Mai, Skansbukta; Encore une méridienne de 20 heures ! Trop occupé qu'on est à l'heure zénithale. Il faisait beau et clair au réveil, zou c'est parti. Un petit tour dans le fjord où a dormi Lifesong, on joue avec la banquise, on apprend que notre bout de peau d'ours est un bout de peau de renne, renne qui lui a bien vu l'ours de très près. On monte vers Pyramiden mais on est bloqué par une bande de banquise "yellow" qu'on essaye sans succès de traverser et qu'on met longtemps à contourner. On se tanke dans le joli et calme mouillage de Skansbukta qu'on partage avec quelques glaçons. On espère que le fond du fjord ne nous enverra pas une giclée de banquise dérivante cette nuit. Lifesong à la VHF nous dit qu'ils ont un ours en visuel à 5 milles de nous, mais on ne va pas démouiller, ce sera pour une autre fois. Et ce serait injuste de ne pas mentionner le poulet bourguignon que le chef nous a concocté ce midi. Bonnenuit et Bisdorionde.

78.53;16.57;le 17 Mai, Bjonahamna, pas pu, alors mouillage sans nom; Allez on se bouge pour une promenade matinale à Skansbukta, raquettes obligatoires, ya bcp de neige. Vieille cabane, vieille épave, vieille mine de gypse, vieux débris (je ne parle pas de nous) qui rappellent qu'il y a longtemps, on venait travailler ici. Et puis on monte vers Pyramiden à 10 milles face au vent du nord, vent qui monte aussi. On arrive devant la banquise qui bloque l'accès à Pyramiden. Avec les 25 noeuds de vent on hésite à mouiller mais Lifesong à la VHF nous incite à le faire et nous montre l'ours qui majestueusement longe le bord de la banquise. On admire le temps qu'il veut vbien nous consacrer. Bon il était à 300 mètres et il n'y a que les téléobjectifs qui le voient de près. Mais on ne va pas bouder notre plaisir, on vient de cocher la dernière case. Ce soir ce sera la dernière nuit au mouillage, mais Bjonahamna est pris par la banquise, il aurait fallu mouiller dans 45m, pas pour nous. Donc sens inverse, deux heures de moteur de plus et on trouve quelque chose de bien. Finalement les mouillages sont plus nombreux et beaucoup plus faciles au Spitzberg qu'en antarctique ou en Patagonie. Demain retour à la civilisation. Bisdorionde.

78.28;15.52;le 18 Mai, presque à Longyearyben; Grand beau temps, si si c'est vrai. Du coup on repart très tôt et on retourne au fond du fjord qui était dans la grisaille hier. Magnifique, la banquise est là et un renard polaire nous y accueille joyeusement en courant dans tous les sens aprs on ne sait quoi. La banquise souffre, pas question d'y monter dessus, on voit que le bord fin et fendillé n'attend qu'une risée pour se détacher en grandes plaques. Nous on profite du paysage, 360° de montagnes enneigées et de glace. Et puis faut revenir, on sera dans une heure à Longyearbyen. Toute la liste du fchier "bricolages à faire" est épuisée. On a même changé le drapeau français pour un neuf (ce n'est pas la peine d'en garder en réserve, nostalgise déjà Yves). Bisdorionde.